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Se renseigner pour mieux se protéger

Comme nous l’expliquions précédemment dans plusieurs articles, de nombreuses personnes se sont retrouvées dans des situations catastrophiques à cause d’une mauvaise gérance de leurs données personnelles, d’un piratage, ou d’intimidation. Nous citions la jeune canadienne Amanda Todd. La toile est tapissée de ce genre de faits-divers et il arrive pour l’internaute que la fuite d’informations personnelles ne vienne pas de lui mais des sites qu’il utilise. C’est aussi pour cela que les réseaux sociaux et autres sites internet font de la protection de la vie privée de leurs utilisateurs une priorité. Toutefois, il arrive que leurs promesses en matière de protections ne soient pas respectée. On a pu voir apparaitre de nombreux articles sur le sujet et notamment sur facebook (qui reste le réseau social le plus fréquenté). On soupçonnait le site d’espionner ses utilisateurs, de vendre des données personnelles à des entreprises, d’être facilement piraté, et bien d’autres accusations que l’entreprise et Mark Zuckerberg son créateur n’ont cessé de nier. Evidement, les réseaux sociaux anoncent dans leur charte à l’inscription que les informations privées données par les futurs utilisateurs ne seront jamais divulguées. Il est aussi possible pour les internautes de contrôler les informations qu’ils mettent en ligne chaque jours (photographies, déclarations, vidéos) en modérant la visibilité de ces publications. Si toutefois ces mesures de protections vous semblent insuffisantes mais que vous souhaitiez néanmoins vous inscrire à un réseau social, sachez que le site officiel de la CNIL  tiens au courant ses lecteurs des avancées en matière de protections des informations. Elle y expose les bons élèves et félicite les efforts des sites internet qui devaient effectuer des modifications d’urgence dans leur traitement des informations. Ainsi, le site internet pour enfants Mondokiddo, Yoocasa ou encore Leminiréseau ont étés félicités pour leur engagement dans la protection des informations privées. On y apprend aussi que le site internet Famcity avait demandé à la CNIL un accompagnement dans la mise en conformité de son site internet par rapport à la législation sur la protection des données.

Si certains sites internet sont encensés pas la CNIL, il est aussi possible de se renseigner sur les sites qui rencontrent des problèmes concernant la protection des données des utilisateurs et ainsi de se protéger des conséquences que nous connaissons à la mauvaise préservation des données personnelles.

Il est donc assez facile de connaitre les sites internet de confiance à condition de se donner la peine de faire quelques recherches.

logo mondokido

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Surfer respectueusement

Pour bien comprendre comment se protéger sur internet il faut connaitre les différentes lois et organismes mis en places dans ce but.

La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres

On aurait tendance à penser Internet comme un endroit libre de droit, ou chacun peut s’exprimer comme il le souhaite. S’imaginer n’avoir aucune contraire vis à vis des autres peut nous amener à critiquer ouvertement, un objet, une entreprise une personne.
On observe souvent des sites internet permettant aux internautes qui le souhaitent de juger un objet; une marque; une entreprise; une autre site internet, d’y donner des avis positifs ou négatifs. Il arrive que certains d’entre eux soient considérés comme diffamatoires, et la diffamation est punie par la loi (loi du 29 juillet 1981). D’après le code civil: « toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé est une diffamation. » Cela signifie que, à défaut de publier des commentaires constructifs dans le but de partager son avis, les propos de l’internaute ont seulement pour objectif de porter atteinte à l’entreprise, ou l’objet en question. Sur preuve des publications, cette attitude est punie par la lois, pouvant aller à 4500 euros et un an de prison.
Lorsqu’il s’agit d’une attaque sur une personne, on ne parle plus de diffamation mais de dénigrement, lui aussi puni par la loi (l’article 1382 du code civil).
Pour faire appliquer ces lois, existe la CNIL, la commission nationale de l’informatique et des libertés.

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Elle est chargée d’encadrer, en quelques sorte, l’internet. La CNIL veille à ce que l’informatique ne soit ni un danger pour les droits de l’homme, la vie privée, ou les libertés individuelles ou publiques. Bien que peu présente dans les esprits des internautes, elle est toutefois active dans la vie réelle et sur le WEB . Elle est dans un premier cas présente pour informer les internautes de façon à les protéger des dangers d’internet, elle à aussi pour mission de contrôler que l’utilisation des outils informatiques et de l’internet soit respectueuse des lois dans le cas contraire, elle peut sanctionner.

Toutefois il faut savoir faire la part des choses. Comme nous l’avons déjà expliqué, la E-réputation concerne aussi bien les individus que les Entreprises. Dans ce cas là, les avis négatifs des consommateurs peuvent être perçus comme de la diffamation alors que dans de nombreux cas, l’internaute qui donne son avis est dans son droit. C’est le cas lorsque les propos exposés ne sont pas injurieux, que l’auteur du commentaire négatif peut argumenter, ou souhaite mettre en évidence un erreur dans la conception d’un produit ou un dysfonctionnement. Il ne faut donc pas avoir peur de donner son avis à condition de ne pas oublier de le faire de façon réfléchis et avec respect.

Allô Allow à la rescousse!

Aujourd’hui, la sensibilisation à la protection de sa e-réputation est telle, qu’on cherche à devancer les évènements. En effet, pour la première fois en Angleterre, lorsque Nicola Brookes, 45 ans, habitante de Brighton se fait harceler en ligne durant 9 mois, c’est la justice qui s’en mêle. Son seul tort, avoir affiché sur le réseau social facebook, son soutient au candidat de the X factor (émission de télé anglaise) Frankie Cocozza. Facebook se trouvera contraint de livrer les noms de ses trois harceleurs à la justice.

De ce type de mésaventure commencent à émerger en Grande Bretagne, des assurances protégeant la réputation numérique de ses souscripteurs au quotidien.

  Ainsi la compagnie allowassuranced’assurance Allow apporte un réel soutient juridique en prenant totalement en charge ses clients, mais comprenant des honoraires pour le moins onéreux. Allow joue la carte de la sécurité et appuie sa campagne sur des chiffres pour le moins alarmants.

 D’après Sophos, société de logiciels et de sécurité informatique, 600 000 comptes facebook sont piratés chaques jours en 2011 et sur Dailydot.com, il est rapporté que plus de 55 000 mots de passe twitter ont été divulgués.

  La protection sur le long terme de la réputation virtuelle, séduit donc de plus en plus de monde. Allow se place brillamment en assurance contre la peur.

Le Personal Branding

Le personal branding ou marque personnelle, est un terme apparu pour la première fois en 1981 dans le livre The Battle for your Mind, de Al Ries et Jack Trout.

Il s’est développé avec l’émergence du web 2. 0 et se rattache aux notions fondamentales de la gestion de l’identité numérique, de la notoriété en ligne et de la réputation numérique devenue un facteur fondamental de l’ordre social.

Il s’agit au simple fait de taper le nom et prénom d’une personne sur internet, de réunir des informations contrôlées et cohérentes à l’image des informations qu’on pourrait trouver en tapant le nom d’une marque. On gère notre image comme si nous étions objet de marketing. Cette marque personnelle est l’addition d’une réputation et d’une identité professionnelle.

Le concept s’applique généralement à une personne connue (artistes, responsables d’entreprise…) ou non, et permet de trouver un éventail d’informations, allant du parcours professionnel, de la présentation de soi, à des informations plus futiles qu’offrent les réseaux sociaux comme facebook, linkdln ou tweeter, toujours dans le contrôle des informations.

Dans un souci de cohérence il est important d’aligner ses informations personnelles contrôlées avec celle non maîtrisées que l’on trouvera sur le web, comme des articles de journaux, sites d’autres, commentaires etc…

Le personal branding permet donc une maîtrise bien dissimulée, ainsi qu’une meilleure protection de sa e-réputation.

 personal branding

Le business de l’e-réputation

                Dans l’ère du web 2.0, nombreux sont les internautes qui laissent sur la toile des informations personnelles, pas toujours à leur avantage. Ces informations, une fois postées sur la toile, sont indestructibles, et suivent les concernés toute leur vie. Certaines entreprises se sont alors spécialisées dans le « nettoyage d’informations ». Zoom sur ce business encore peu connu.

Un grand nombre de « surfers » du web ont publié ou ont découvert des informations les concernant quelque peu compromettantes. Un problème : il est quasi-impossible d’effacer les données postées sur internet. Et dans certains cas, ces informations peuvent porter un réel préjudice aux concernés. Cela peut même aller jusqu’à des licenciements, des suicides … les affaires sont nombreuses. Ainsi, les personnes désirant se refaire une virginité sur le net passent par des agences de « nettoyage ». Parmi elles, on peut citer Reputation DefendersReputationDefenderCette entreprise américaine basée dans la Sillicon Valley propose à ses clients de pourchasser sur le réseau les informations qui les dérangent. Et faute de pouvoir les effacer, ils les rendent quasi-invisibles, en les faisant descendre le plus possible dans les résultats des moteurs de recherche par exemple. L’équipe de cette agence est composée d’une cinquantaine d’employés, et brasse beaucoup, beaucoup d’argent. A titre indicatif, leur chiffre d’affaire de l’année 2008 est de l’ordre de 5,5 millions de dollars. Ces revenus sont pour la plupart issus des abonnements que souscrivent les clients de l’agence, oscillants entre une dizaine d‘euros par mois et une trentaine d’euros par moi selon les services. Mais ces services sont pour la pluparts cher payés : il suffit à l’internaute de contrôler lui-même son apparence et ses agissements sur le net pour obtenir un résultat similaire. D’autres agences plus crédibles existent cependant.

Le malheur des uns fait le bonheur des autres, à ce qu’on dit. En tout cas, la mauvaise réputation des uns renfloue les comptes en banque des autres. Il serait peut être temps d’avoir une réflexion sur les dangers liés à l’internet, et une campagne de prévention sur ces risques, car il est probable que peu d‘internautes soient conscients des risques réels qu’ils encourent dans leur vie « virtuelle ». Et tous n’ont peut-être pas les moyens de se payer une agence de « blanchiment de réputation ».