Archive | décembre 2012

Se renseigner pour mieux se protéger

Comme nous l’expliquions précédemment dans plusieurs articles, de nombreuses personnes se sont retrouvées dans des situations catastrophiques à cause d’une mauvaise gérance de leurs données personnelles, d’un piratage, ou d’intimidation. Nous citions la jeune canadienne Amanda Todd. La toile est tapissée de ce genre de faits-divers et il arrive pour l’internaute que la fuite d’informations personnelles ne vienne pas de lui mais des sites qu’il utilise. C’est aussi pour cela que les réseaux sociaux et autres sites internet font de la protection de la vie privée de leurs utilisateurs une priorité. Toutefois, il arrive que leurs promesses en matière de protections ne soient pas respectée. On a pu voir apparaitre de nombreux articles sur le sujet et notamment sur facebook (qui reste le réseau social le plus fréquenté). On soupçonnait le site d’espionner ses utilisateurs, de vendre des données personnelles à des entreprises, d’être facilement piraté, et bien d’autres accusations que l’entreprise et Mark Zuckerberg son créateur n’ont cessé de nier. Evidement, les réseaux sociaux anoncent dans leur charte à l’inscription que les informations privées données par les futurs utilisateurs ne seront jamais divulguées. Il est aussi possible pour les internautes de contrôler les informations qu’ils mettent en ligne chaque jours (photographies, déclarations, vidéos) en modérant la visibilité de ces publications. Si toutefois ces mesures de protections vous semblent insuffisantes mais que vous souhaitiez néanmoins vous inscrire à un réseau social, sachez que le site officiel de la CNIL  tiens au courant ses lecteurs des avancées en matière de protections des informations. Elle y expose les bons élèves et félicite les efforts des sites internet qui devaient effectuer des modifications d’urgence dans leur traitement des informations. Ainsi, le site internet pour enfants Mondokiddo, Yoocasa ou encore Leminiréseau ont étés félicités pour leur engagement dans la protection des informations privées. On y apprend aussi que le site internet Famcity avait demandé à la CNIL un accompagnement dans la mise en conformité de son site internet par rapport à la législation sur la protection des données.

Si certains sites internet sont encensés pas la CNIL, il est aussi possible de se renseigner sur les sites qui rencontrent des problèmes concernant la protection des données des utilisateurs et ainsi de se protéger des conséquences que nous connaissons à la mauvaise préservation des données personnelles.

Il est donc assez facile de connaitre les sites internet de confiance à condition de se donner la peine de faire quelques recherches.

logo mondokido

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Surfer respectueusement

Pour bien comprendre comment se protéger sur internet il faut connaitre les différentes lois et organismes mis en places dans ce but.

La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres

On aurait tendance à penser Internet comme un endroit libre de droit, ou chacun peut s’exprimer comme il le souhaite. S’imaginer n’avoir aucune contraire vis à vis des autres peut nous amener à critiquer ouvertement, un objet, une entreprise une personne.
On observe souvent des sites internet permettant aux internautes qui le souhaitent de juger un objet; une marque; une entreprise; une autre site internet, d’y donner des avis positifs ou négatifs. Il arrive que certains d’entre eux soient considérés comme diffamatoires, et la diffamation est punie par la loi (loi du 29 juillet 1981). D’après le code civil: « toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé est une diffamation. » Cela signifie que, à défaut de publier des commentaires constructifs dans le but de partager son avis, les propos de l’internaute ont seulement pour objectif de porter atteinte à l’entreprise, ou l’objet en question. Sur preuve des publications, cette attitude est punie par la lois, pouvant aller à 4500 euros et un an de prison.
Lorsqu’il s’agit d’une attaque sur une personne, on ne parle plus de diffamation mais de dénigrement, lui aussi puni par la loi (l’article 1382 du code civil).
Pour faire appliquer ces lois, existe la CNIL, la commission nationale de l’informatique et des libertés.

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Elle est chargée d’encadrer, en quelques sorte, l’internet. La CNIL veille à ce que l’informatique ne soit ni un danger pour les droits de l’homme, la vie privée, ou les libertés individuelles ou publiques. Bien que peu présente dans les esprits des internautes, elle est toutefois active dans la vie réelle et sur le WEB . Elle est dans un premier cas présente pour informer les internautes de façon à les protéger des dangers d’internet, elle à aussi pour mission de contrôler que l’utilisation des outils informatiques et de l’internet soit respectueuse des lois dans le cas contraire, elle peut sanctionner.

Toutefois il faut savoir faire la part des choses. Comme nous l’avons déjà expliqué, la E-réputation concerne aussi bien les individus que les Entreprises. Dans ce cas là, les avis négatifs des consommateurs peuvent être perçus comme de la diffamation alors que dans de nombreux cas, l’internaute qui donne son avis est dans son droit. C’est le cas lorsque les propos exposés ne sont pas injurieux, que l’auteur du commentaire négatif peut argumenter, ou souhaite mettre en évidence un erreur dans la conception d’un produit ou un dysfonctionnement. Il ne faut donc pas avoir peur de donner son avis à condition de ne pas oublier de le faire de façon réfléchis et avec respect.

Les 4 forces de l’identité numérique

De la publication E-reputation stratégies d’influence sur internet, (extrait du chapitre 5 «Agir en internaute, prévoir en stratège»), on retient le concept des 4 forces de l’identité numérique.

Il est extrêmement important de s’intéresser à son identité digitale et de comprendre comment la maîtriser. Cette maîtrise permettra la protection mais aussi la construction d’une réelle stratégie d’influence sur le net.

Quatre critères permettent d’identifier une identité numérique contrôlée : la cohérence, la preuve, la connexion et l’historique (d’après l’ouvrage):

  • La cohérence : l’ensemble des résultats renvoie à une identité cohérente, sans dissonance ni contradiction. L’addition des commentaires d’internautes, du discours officiel, des éléments de contenu que l’on retrouvera sur Google ou Facebook, doivent être au diapason, au service d’un seul message et d’une seule image.

  • La preuve : une identité numérique ne se paie pas de mots – elle se prouve. Photographies, articles de presse, témoignages, contributions Wikipédia : si le réel n’est plus le premier lieu de l’identité, il reste source de preuve. On cherchera donc, le plus possible, à connecter les éléments identitaires à des preuves, relayées sur le net, qui confortent le discours.
  • La connexion : une identité numérique contrôlée est nécessairement intégrée. Elle a trouvé sa place dans un univers de référence : qu’il s’agisse d’une industrie, d’un contexte politique, d’un groupe de passionnés… Elle est citée dans les « blogrolls » (liste de liens vers des blogs proches par leurs thèmes) et ses contenus sont repris par des prescripteurs inscrits dans le même univers. Une identité numérique peut d’ailleurs s’étendre sur plusieurs « sphères » relationnelles, toutes reliées et cohérentes entre elles.
  • L’historique : le temps est le premier allié de la crédibilité numérique. L’iden­tité numérique se construit jour après jour, au fil des interventions générées sur le web, des connexions établies, des documents publiés. Lors d’une recherche, l’internaute découvrira non seulement le présent mais aussi le passé d’une identité. Le web n’oublie jamais rien : il nous offre ainsi l’opportunité d’écrire une histoire – et de façonner avec elle notre identité.

Pour instaurer la confiance, une image numérique impeccable est primordiale. Savoir la maîtriser c’est mettre tous les avantages à notre honneur et assurer sa crédibilité et son influence professionnelle.

Allô Allow à la rescousse!

Aujourd’hui, la sensibilisation à la protection de sa e-réputation est telle, qu’on cherche à devancer les évènements. En effet, pour la première fois en Angleterre, lorsque Nicola Brookes, 45 ans, habitante de Brighton se fait harceler en ligne durant 9 mois, c’est la justice qui s’en mêle. Son seul tort, avoir affiché sur le réseau social facebook, son soutient au candidat de the X factor (émission de télé anglaise) Frankie Cocozza. Facebook se trouvera contraint de livrer les noms de ses trois harceleurs à la justice.

De ce type de mésaventure commencent à émerger en Grande Bretagne, des assurances protégeant la réputation numérique de ses souscripteurs au quotidien.

  Ainsi la compagnie allowassuranced’assurance Allow apporte un réel soutient juridique en prenant totalement en charge ses clients, mais comprenant des honoraires pour le moins onéreux. Allow joue la carte de la sécurité et appuie sa campagne sur des chiffres pour le moins alarmants.

 D’après Sophos, société de logiciels et de sécurité informatique, 600 000 comptes facebook sont piratés chaques jours en 2011 et sur Dailydot.com, il est rapporté que plus de 55 000 mots de passe twitter ont été divulgués.

  La protection sur le long terme de la réputation virtuelle, séduit donc de plus en plus de monde. Allow se place brillamment en assurance contre la peur.

L’E-réputation, un levier de plus pour les ONG

Objet de référence des campagnes 2.0, les Organisation Non Gouvernementales ont vite compris l’enjeux d’être connecté et hyper actif.

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En effet, si le web de l’instantanée peut dé-servir, il est très bénéfique pour ces ONG qui mobilisent les internautes sur les réseaux sociaux, site web, forum, boite mail (news letters), etc. Une campagne qui ne se joue plus d’un à un, mais de tous à un. Chaque internaute mobilisé peut mobiliser à son tour en diffusant l’information. Ainsi, l’union fait la force.

Nous continuerons à mettre ces marques sous les feux des projecteurs, jusqu’à ce que l’usage et l’abus de produits dangereux soient totalement abolis !

Greenpeace en est l’exemple : toutes les campagnes se jouent sur internet et visent à entacher des E-réputations trop propres comme celle de Volkswagen, Nestlé ou Levi’sBiensur, elles ne se bornent pas à une réputation virtuelle  si le mouvement part du net, le but est bien de toucher la réputation de la société.

En 8 jours, plus de 210 000 personnes ont rejoint le mouvement “Detox Levi’s”, interpellant la marque sur le net, et dans la rue.

Mais attention, il ne faut pas nous méprendre. Si les ONG font pression par la dénonciation et la diffusion massive d’informations compromettantes, elles ont le devoir, non pas de « nettoyer » l’E-réputation de ces sociétés, mais de les rendre plus propres, pour ainsi dire, en reconnaissant les effort de celles-ci, s’il y a :

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